Il s'agit d'une forme du chik tellement discrète qu'elle passe inaperçue de la personne atteinte. Il n'y a aucun symptôme. Le diagnostic n'est pas clinique (absence de signes), mais sérologique (prise de sang). Cette forme est également immunisante. Néanmoins, la personne constitue un réservoir de virus qui contribue à disséminer la maladie autour d'elle.

Il faut souhaiter qu'il soit le plus élevé possible. Ainsi la population réunionnaise pourrait atteindre plus rapidement un niveau d'immunité et la maladie s'éteindrait d'elle-même, du moins pendant 20 à 25 ans, comme s'était éteinte l'épidémie de dengue des années 1977-78, avant de réapparaître 25 ans plus tard en 2004. Toute maladie infectieuse a des formes asymptomatiques en proportion variable de 2 à 10, voire 10 ou 100 fois plus nombreuses que les formes symptomatiques.

L’enquête de séroprévalence réalisée en septembre et octobre 2006 montre que le pourcentage de formes asymptomatique est de 6% : ce qui signifie que 46 500 personnes ont eu le chik sans le savoir, c’est à dire sans présenter de fièvre, douleurs articulaires, etc. Il faut savoir que la plupart des maladies infectieuses ont des patients asymptomatiques, c’est à dire sans les signes de la maladie. Ce sont des patients qui soit se défendent mieux contre le virus, soit sont atteints par un virus moins agressif. En tout cas, ces personnes fabriquent des anticorps qui sont détectés dans le sang.

AVERTISSEMENT : Destinées à encourager et non à remplacer les relations entre patients et médecins, ces informations ne remplacent pas une consultation par votre médecin