La maladie est immunisante, c’est à dire qu’on ne peut être malade du chik qu'une seule fois. Pour s’en assurer, il faut rechercher la présence d’anticorps IgG dans le sang qui témoignent de la bonne réaction de l’organisme à la maladie. Les piqûres infectantes suivantes seront donc non contaminantes, car le virus sera immédiatement détruit par l’organisme dès son injection par le moustique.

En l’état actuel des connaissances, on ne peut pas être malade du chik deux fois de suite. Cette certitude repose sur la persistance dans le sang des anticorps mesurée plusieurs dizaines d’année après une infection à chik, dans des populations africaines et asiatiques.
C'est ainsi que pourrait s'éteindre cette maladie pendant plusieurs années, quand la population aura été atteinte dans des proportions importantes et qu'elle sera donc immunisée. On suppose que dès que 70% de la population sera atteinte, l’épidémie s’éteindra ou ne persistera que sous forme sporadique, c’est à dire avec quelques cas par mois. Ce pourcentage est celui atteint au Kenya en 2004-2005 avec le même virus.

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