Date Heure Identifiant Commune Dépt
 18/07/2006   17:02  Chantal  Saint-Gilles  974 
Profession Date supposée Type témoignage Lieu supposé
Comptable Mars 2006  Suivi  Saint-Joseph

TEMOIGNAGE

Depuis Mars, les jours s'écoulent sans enthousiasme, sans véritable projet et je redoute de gâcher mes vacances.

Depuis Mars, des douleurs essentiellement dans les mains. Du jamais ressenti, des impressions de doigts coincés en permanence dans des portières ou parfois dans des prises de courant, au choix, c'est mon seul luxe !

Il faut apprendre à dormir de façon morcelée, même avec les anti-inflammatoires de toutes marques... et le matin, il faut accepter de ne plus reconnaître son corps tant il est endolori, et surtout accepter ses souffrances morales et physiques.

Honte de se révéler affaiblie, diminuée, plaignante aux intimes. Honte de retourner consulter, honte de se présenter vidée de sa substance au travail. C'est une maladie invalidante qui est devenue acceptable, voire habituelle, donc sans importance aux yeux de ceux qui ont eu la chance de résister ; parce que certains ont su mieux faire que d'autres, ou sont plus forts ?  De quoi renforcer le désarroi de ceux qui ne savent plus comment éliminer ce virus qui détruit sur tous les plans.

Déception de constater que la médecine de l'an 2000 est incapable actuellement de remédier à tant de souffrances. Perte de confiance en tout y compris les médecines dites douces.

Qui pourra, quels ingrédients pourront , quand ?

Je ne tolère plus, ni physiquement, ni psychologiquement de me goinffrer de paracétamol, de cortisone, d'anti-inflammatoires, de tisanes, de crèmes. Je culpabilise pour la sécu et pour le porte-monnaie familial.

Docteur, ai-je besoin de me faire analyser puisque mes analyses ne recèlent rien de particulier hormis celle du chik ?

Docteur, vais-je guérir ?

Mesdames, Messieurs les élus, de quelles nouvelles ressources allez-vous user pour redonner la confiance à tous ceux que la maladie du chik a tant ébranlé , ébranle encore tant, et ébranlera encore si ....