A ce jour, on peut grossièrement estimer le taux de ces formes graves à moins de un pour mille personnes infectées.
Cette estimation devra être revue, en fonction de deux paramètres : le recueil exhaustif de toutes les formes graves hospitalisées et des décès liés au chik, d’une part et le nombre réel de personnes atteintes, y compris les porteurs de formes inapparentes.
Il faut pour cela attendre la fin de l’épidémie actuelle. Ce taux est à la fois très faible pour une maladie infectieuse, et très élevé, quand on est victime d’une forme grave. Il serait alors comparable à celui de la dengue.