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Peut-on considérer les animaux comme des réservoirs de virus dans l'océan indien ?

  Mise en ligne le : 19/03/2006 Dernière révision : 23/03/2007
 

Il suffit tout simplement de rechercher le virus ou les anticorps (IgM, IgG) dans le sang des animaux domestique ou sauvages. Il est prévu, pour répondre à cette question de tester tous les animaux et notamment les oiseaux et les chauves-souris, dont on sait qu’elles pullulent à Mayotte et dans certaines régions de Madagascar. En Afrique, rappelons que les singes et beaucoup d’autres vertébrés sont porteurs du virus et contribuent ainsi à la dissémination de la maladie.

A La Réunion et à Mayotte, 19 espèces d’animaux ont été testées avec plus de 1500 prélèvements de sang : animaux sauvages, domestiques, de rente, rongeurs, reptiles, chéiroptères, un crapaud… Aucun de ces animaux n’a été trouvé porteur du virus (Tests RT-PCR négatifs), mais les prélèvements ont été réalisés après l’épidémie.
Par contre, toutes les espèces testées ont des anticorps anti-chikungunya, témoignant d’un contact ancien avec le virus chik. Pour autant, on ne peut encore parler de réservoir animal, car un réservoir est un lieu de réplication du virus, ce qui n’est pas encore prouvé chez ces animaux.

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Réalisé avec l'aimable collaboration de Bernard-J-Alex Gaüzère, MD - Saint-Denis. Réunion
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